Mardi 7 juillet 2009, aéroport de Lima
Depuis Puno, notre périple péruvien a continué vers le nord, en direction de Arequipa, petite ville coloniale ma foi charmante ! Enfin petite ville, Arequipa c’est tout de même :
- la 2e ville la plus peuplée du Pérou
- le plus grand couvent du monde
- et 2 cinémas ( (un exploit au Pérou en dehors de la capitale !)
Mais pour nous Arequipa c’est aussi de jolies places entourées d’arcades et peu avares en fontaines, de belles églises à l’architecture indou-péruvienne, des cimes enneigées qu’on aperçoit au loin en mangeant une glace à l’ombre sous 30°, et bien sûr de succulents mets péruviens, avec ce qui devient notre spécialité, le menu del dia avec une soupe en entrée et un segundo à choisir , souvent constitué de blanc de poulet et de riz. Oui nous adoptons un rythme très sain !
On a aussi découvert une momie gelée, Juanita, pas très jolie, mais sa conservation la rend très impressionnante.
Bref Arequipa fut pour nous une étape très agréable. On a eu un coups de cœur pour le monastère de Santa Catalina, magnifique, surtout parce que lors de notre visite, nous avons eu la chance d’y découvrir les préparatifs d’un mariage somptueux… Malheureusement ce n’était que les préparatifs.
Mais le temps presse et direction Paracas, petite escale avant Lima pour nous permettre de ne pas enchaîner 25h de bus. Malheureusement, dès qu’on arrive on sent que le piège à touristes se referme sur nous et il ne nous reste plus qu’à faire les 2 tours disponibles : visiter le parc naturel de Paracas et ses plages colorées (nous les avons uniquement visitées, malheureusement nous n’y avons pas goûté), et partir à la rencontre des Islas Ballestas au petit matin, les « Galapagos du pauvre » selon le Lonely Planet. À bord d’un gros bateau a moteur, on peut apercevoir à 2 mètres de nous des colonies de cormorans, des phoques, des pingouins, et surtout (mon préféré je l’avoue) des pélicans !
Le temps de rentrer à l’hostel, nous voilà reparties pour la capitale.
Nous n’avons trouvé qu’un mot pour décrire Lima, celui utilisé par les backpackers que nous avions rencontrés et celui que nous avons utilisé lors de notre séjour là-bas était le même : gris.
Oui Lima est très grise, un peu pluvieuse, ce n’est pas le genre de ville qui donne envie de chanter au réveil (non pas que je chante habituellement au réveil…).
Mais Lima c’est aussi une ville immense, dans laquelle on rejoint un quartier comme une autre ville, en prenant la route (bon d’accord le périphérique mais en comptant 4 fois plus de distances !). Le centre est constitué de trois places principales très imposantes avec les palais de la justice, cathédrales et compagnie, puis une longue rue piétonne relie ces trois places et vous ramène à la mondialisation! Des magasins dans tous les sens, des énormes enseignes sur toutes les façades, parfois de vieilles bâtisses mignonnes encerclées par un McDonald’s et un Burger King ! Il y a du monde partout et le Pérou ne ressemble plus du tout au bonnet en laine de lama et aux flûtes de pan.
En ce qui concerne notre logement, c’est simple, le quartier de Miraflores est le quartier dédié aux touristes. Entre artisanat péruvien et restaurants chinois, tout le monde y trouve son compte !
Enfin A Lima, il y a aussi la mer, mais là encore, nous n’avons pas sorti nos maillots de bain, le temps ne s’y prêtait guère.
C’est sur cette note grisâtre il est vrai que nous avons quitté le Pérou. Qu’en est-il de Cuzco et du fameux Macchu Piccu nous direz-vous ? Malheureusement à cause des importantes grèves routières que connaît le Pérou en ce moment et de notre budget serré, ce sera pour une autre fois. Il faut bien qu’on se garde quelque chose pour les 60 prochaines années ! J